caractère — juste, déterminé, angoissé, affectif, réfléchit, câlin, opportuniste, ouvert d'esprit, utopiste, rêveur, naïf, généreux, peureux, indécis, intelligent, sensible.
« my mind is like a deadly disease » du point de vue de ses proches, elijah était et reste encore à ce jour un véritable rayon de soleil sur pattes : bon, pure et souriant, c'est bien souvent pour ces trois qualités là qu'on a du mal à penser à autre chose en voyant le jeune garçon. lorsqu'il était plus jeune, c'était le gosse qu'on désirait protéger du monde extérieur, de la réalité, et surtout de sa mère, au point que même certains voisins proposaient régulièrement au jeune garçon de venir passer une nuit chez eux, avec l'excuse de passer du temps avec leur fils alors qu'ils n'en n'avaient même pas. il faut dire qu'elijah a toujours possédé l'art et la manière de séduire les cœurs, et le plus étrange dans tout ça, c'est qu'il n'a jamais fait aucun effort pour y arriver. un talent inné il semblerait. loin d'être l'unique et dernier d'ailleurs : on a longtemps pensé que sa joie de vivre était sincère, au même titre que son sourire. or, bien peu de personnes n'étaient au courant du talent d'eli pour la comédie. si au départ il n'y avait guère être plus heureux que lui, la situation s'est bien renversée alors que le petit gagnait en années. la crise de l'adolescence, c'est une phase bien souvent horrifiée et aggravée par les parents et par tout adulte. le jeune garçon n'aurais jamais pensé qu'il l'a traverserait un jour. et encore aujourd'hui d'ailleurs, demandez lui et il vous répondra probablement qu'il ne sait pas ce que c'est, qu'il ne l'a jamais connu. de son humble point de vue, elijah n'a seulement ouvert les yeux qu'à des périodes coïncidentes. rien à voir avec cette vague tendance à lutter contre toute forme d'autorité et à s'engueuler pour un rien avec sa famille. bien que ces points étaient présents, ce n'était pas ce que tout le monde osait le catégoriser comme tel. non il n'était pas un ado qui piquait sa crise. cette période de sa vie l'a changé du tout au tout. il y a une marge inimaginable entre le gamin utopiste rêveur qui aurait tout fait pour apporter un peu de lumière dans une vie et celui qui se force à rester celui qu'il était. car elijah ne se reconnait plus désormais, ne comprend pas l'évolution qu'il a connu. ses journées semblent moins ensoleillées qu’auparavant, son monde perd en couleurs et la vie ne possède plus cette douce saveur qui lui était propre. il ne s'aime plus, déteste l'homme qu'il est devenu, et regrette bon nombre de décisions qu'il a du prendre au cour de sa vie. eli se questionne bien souvent, se demande si grandir et ouvrir les yeux est préférable à l'ignorance, essaye d'imaginer sa vie s'il avait décidé d'opter pour la seconde option. il regrette d'avoir mis un point sur le i, d'avoir mis le doigt sur ce qui clochait dans son enfance, si bien qu'il sauterait sur l'occasion si on lui proposait de remonter dans le temps. ce qu'il déteste le plus chez lui, c'est sa tendance à fuir dès qu'un danger lui fait face. il déteste oh combien il pourrait abandonner un proche si la situation se montre être trop risquée pour lui. ça l'agace, le frustre, car elijah est un jeune garçon pourtant loyal et incroyablement généreux. il se bat pour ce qui semble juste d'habitude, et ce peu importe les conséquences... et c'est là qu'il se sent perdu avec lui même. maintenant il ne semble plus être en mesure de prendre des risques pour les autres. or on pourrait parfaitement comprendre pourquoi : eli a bien assez à gérer de son côté pour jouer avec le feu. et pourtant, ce n'est pas la raison première de ce refus de l'investissement. le jeune meng n'a pas encore trouvé pourquoi, ou alors refuse-t-il de l'entendre, mais c'est la peur qui l'empêche d'avancer. ironique pour un fearless n'est-ce pas ? et pourtant. elijah vit constamment dans la peur. celle des conséquences, de se faire finalement attraper, de mourir, de finir étouffé par un monde bien trop puissant pour lui... de finir seul. là est sa plus grande angoisse. en ayant choisi de suivre le chemin de la liberté, il a également accepté l'idée d'être seul, de ne pas prendre de risque pour lui même ou pour les autres, dans leur propre intérêt. et pourtant, le jeune garçon n'aurait jamais imaginé que ce serait si douloureux que ça... la solitude.
| anecdotes — il mesure le mètre soixante-quatorze ✧ beaucoup le considère proche de l'anorexie, le gosse ne mange vraiment pas assez ✧ eli est bon en sport, notamment tout ce qui touche la course ✧ il se teint très souvent les cheveux, par plaisir et pour ne pas se faire reconnaître ✧ ironiquement pour quelqu'un qui manque de vêtements, il est très frileux ✧ et heureusement, il ne tombe que rarement malade ✧ c'est un phobique des orages et de la mort ✧ il ne se balade nul part sans dissimuler des armes sur lui, or il ne s'en est jamais servi ✧ il s'est déjà fait attraper une fois par un chasseur de prime qui l'avait alors attaché et était prêt à le livrer aux hasty. heureusement pour lui qu'il avait ce couteau à la ceinture ✧ des rumeurs disent que sa mère se serait fait exécuter après sa trahison, ce qui est juste ✧ il possède un mala tibétain au poignet gauche et un pendentif représentant un yang autour du cou ✧ il est encore vierge, et il y tient depuis qu'il a fallut la perdre de manière indésirée ✧ rêveur, son ambition serait de quitter le pays pour fonder une famille et vivre paisiblement.
— eli ne semble pas savoir ce que la prudence veut dire. peu importe ce qu'il fait, il arrivera toujours d'une manière ou d'une autre à se blesser, et à ajouter une ecchymose de plus à la collection. il faut aussi avouer que le jeune chinois a du se battre à de nombreuses reprises, et parfois même contre des individus vraiment dangereux. c'est pour cela que certaines blessures sont bien plus graves que d'autres. on peut là noter une brûlure au deuxième degré superficiel dans le dos, multiples entailles sur l'avant bras ainsi que l'épaule et la hanche.
— le jeune homme est tellement pauvre qu'il ne peut pas changer de vêtements quotidiennement. c'est même assez rare. son sac doit contenir en tout peut être bien trois à quatre tenues qu'il mix au mieux pour éviter d'aller à la laverie publique.
— eli est toujours accompagné de son fidèle perroquet nommé pedrito (un indian ringneck). il lui a fallut du temps pour réussir à le faire communiquer correctement, or maintenant l'animal n'use que trop de cette faculté. faut dire que le fils meng a un tempérament un peu gamin, et qu'apprendre divers insultes à son ami l'amuse... du coup parfois on peut les voir en pleine dispute, après que pedrito ait appelé eli fat ass. ce qui est pratique cependant, c'est que maintenant le jeune homme peut insulter librement qui il veut, et pointer ensuite son oiseau pour coupable. |